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Commémoration du 19 mars 1962

Dans le cadre de la Commémoration du 19 mars 1962, le Maire, Philippe Guiguen a tenu à s’adresser aux Clétiennes et aux Clétiens. 


« Dès 2021, je me suis entretenu avec les représentants des associations  d’Anciens Combattants – l’ARAC et la FNACA – pour leur expliquer pourquoi j’avais décidé de ne pas m’associer à la cérémonie commémorative du Cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962.


La date de l’hommage national aux victimes du conflit qui s’est déroulé en Algérie dans les années 1950 et 1960 continue, encore de nos jours, à faire débat, notamment entre représentants des rapatriés et harkis d’une part et associations d’anciens combattants d’autre part. Il convient cependant de garder à l’esprit que ces cérémonies officielles n’ont pas vocation à juste commémorer une date, historique ou pas. 60 années se sont écoulées depuis la fin du conflit, marquées par de nombreuses prises de positions politiques et législatives, et les controverses qui perdurent nous font prendre le risque d’éclipser, voire de ternir, le sens même de ses commémorations : le souvenir et l’hommage dus à toutes victimes. 


En faveur de commémorations apaisées, dépolitisées, exsangues de toutes polémiques, et afin de faire primer le Devoir de Mémoire, j’ai choisi de rendre  hommage à toutes les victimes civiles et militaires qui sont tombées durant la Guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie lors d’une cérémonie le 5 décembre. 


Cette date, pour le souvenir et le recueillement en hommage aux victimes, est aussi un appel à l’unité du monde combattant. Déconnectée de tout fait  historique lié à ce conflit, elle a été officiellement fixée, le 5 décembre 2003, par le Président Jacques Chirac lors de l’inauguration du Monument national érigé Quai Branly à Paris à la mémoire de tous les soldats morts en Afrique française du nord (AFN) de 1952 à 1962. »