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Lutte contre les incivilités

La ville mène une campagne de sensibilisation contre les gestes du quotidien qui dégradent notre environnement.


La municipalité a lancé une campagne de sensibilisation pour lutter contre les incivilités à la fin de l’année 2018. Le premier volet était consacré à la propreté et aux gestes responsables au quotidien pour préserver notre cadre de vie.



Les incivilités ? Ce sont ces gestes du quotidien qui détériorent la qualité des espaces publics, qui contribuent à dégrader notre environnement et qui finissent par perturber l’usage des espaces verts ou des lieux publics. Adopter une attitude responsable est LA solution face aux incivilités.

 

C’est pourquoi la ville a lancé fin 2018 une campagne de sensibilisation pour lutter contre les incivilités dont les déjections canines, les mégots de cigarettes, les déchets jetés sur la voie publique et les chewing-gums sont les cibles prioritaires. Elle se dote également de nouveaux équipements complémentaires pour inciter à un meilleur respect de l’environnement : une réflexion est menée sur les modalités de financement de l’installation de cendriers et du renouvellement, voire l’ajout, de poubelles permettant un tri sélectif sur l’espace public.

 

  • Le deuxième volet, lancé au mois de juin 2019, était dédié à la réduction des nuisances sonores.

 

Cette nouvelle campagne de sensibilisation ciblait prioritairement les atteintes à la tranquillité publique par des bruits au volume sonore excessif liés à la circulation (moteurs de scooters, motos, quads, voitures, …), aux bruits de voisinage (travaux privés ou professionnels, diffusion de musique par haut-parleur, conversations, …), aux déclenchements injustifiés d’alarmes, aux jets de pétards ou feux d’artifices.

 

Il est donc important d’adopter les bons comportements afin de maintenir un cadre de vie commun agréable et respectueux de chacun.

 


  • Une troisième campagne était ensuite consacrée au partage des espaces publics dans le cadre des mobilités.


La cohabitation en ville entre les véhicules motorisés, les vélos, les trottinettes et les piétons est parfois difficile et engendre très souvent des risques et des problèmes de sécurité pour les usagers.

Il est donc important de rappeler que les espaces publics sont à partager et que des règles existent pour le respect et la tranquillité de chacun.

 

Parce que chaque geste compte pour se protéger ainsi que nos proches :

les trottoirs sont pour les piétons, les poussettes et les fauteuils roulants ;

sur la route, espaces partagés égalent sécurité ;

à l’approche d’un passage piéton ou d’une école, je lève le pied et je respecte les limitations de vitesse.

 

 

« La loi est dure, mais c’est la loi »

 

Le décret n°2015-808, relatif au plan d’actions pour les mobilités actives et pour le stationnement contient plusieurs dispositions destinées à « favoriser la circulation des piétons et des vélos ».

Parmi elles, la création d’un nouvel article dans le code de la route qui punit d’une amende forfaitaire de 135 € les arrêts ou stationnements très gênants des véhicules.

 

Pour rappel, dans le cadre du Code de la Route, un stationnement est considéré comme gênant ou très gênant :

sur les trottoirs ;

  • dans une voie de bus ;
  • sur un emplacement réservé aux personnes handicapées ou aux transports de fonds ;
  • sur les passages piétons ;
  • sur les voies vertes et pistes cyclables ;
  • à proximité des signaux lumineux de circulation ou des panneaux de signalisation lorsque le gabarit du véhicule est susceptible de masquer cette signalisation à la vue des autres usagers ;
  • aux endroits des bouches d’incendie.
  • devant les entrées carrossables des immeubles riverains ;
  • sur les emplacements où le véhicule empêche soit l’accès à un autre véhicule à l’arrêt ou en stationnement, soit le dégagement de ce dernier ;
  • sur les trottoirs lorsqu’il s’agit d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur ou d’un cyclomoteur ;
  • sur les emplacements réservés à l’arrêt ou au stationnement des véhicules de transport public de voyageurs, des taxis, des véhicules titulaires du label "autopartage" ;
  • sur les ponts, dans les passages souterrains, tunnels et sous les passages supérieurs, sauf dispositions différentes prises par l’autorité investie du pouvoir de police ;
  • en double file, sauf en ce qui concerne les cycles à deux roues, les cyclomoteurs à deux roues et les motocyclettes sans side-car ;
  • sur les bandes d’arrêt d’urgence, sauf cas de nécessité absolue ;
  • devant les dispositifs destinés à la recharge en énergie des véhicules électriques ;
  • sur les emplacements réservés à l’arrêt ou au stationnement des véhicules de livraison ; l’autorité investie du pouvoir de police peut toutefois définir par arrêté les horaires pendant lesquels le stationnement est autorisé ;
  • dans les zones de rencontre, en dehors des emplacements aménagés à cet effet ;
  • dans les aires piétonnes, à l’exception des cycles sur les emplacements aménagés à cet effet.

 


Un vélo est un véhicule

 

Un vélo pour adulte, électrique ou non, compte-tenu de ses dimensions, est considéré comme un véhicule. Le cycliste doit rouler sur la chaussée ou sur la piste cyclable s’il y en a une.

 

Toutefois, il peut utiliser le trottoir à condition de marcher en tenant son vélo à la main. Une infraction commise avec un vélo (non-respect des règles de stationnement, usage d’un téléphone, ...) est sanctionnable d’une amende.

 

Pour circuler avec un vélo, le port du casque est fortement conseillé, pour votre sécurité.